Les 9 vies de Norodom Sihanouk
« avoir neuf vies comme un chat » signifie que l’on se tire toujours des situations les plus délicates (NB : Les Italiens, les Espagnol et les portugais ne vous en accordent que sept).
Et des situations délicates, Sihanouk en a connu !
Reprenant le roman précédent « Norodom Sihanouk, jusqu’au dernier« , paru aux éditions Baudelaire, à compte d’auteur, je l’ai complété pour raconter toute la vie de Norodom Sihanouk.
Ariane Mnouchkine a mis en scène, au Théâtre du Soleil, L’histoire terrible, mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge. C’était en 1985. Depuis, sa vie s’est achevée (en 2012) et la fin n’a pas déçu !
Voici donc ce prince d’Asie avec ses éclats et ses ombres dont la naissance est marquée par un horoscope qui annonce qu’il sera un grand homme, lui qui a vu le jour dans un tout petit pays convoité par ses puissants voisins, le Viêt Nam et la Thaïlande, mais sauvé par le protectorat français, lui qui n’a même pas l’espoir d’en devenir le souverain.
Pourtant cette prévision va changer son destin.
Le roman permet de parcourir le XXe siècle au Cambodge : guerre du Pacifique, guerre d’Indochine, guerre du Viêt Nam, génocide orchestré par les Khmers rouges, dix années de résistance contre l’envahisseur-libérateur vietnamien…
Et de répondre à la sempiternelle question que l’on se pose sur Sihanouk : est-t-il coupable de la mort de 1,5 à 2,5 millions des siens ou le seul criminel est-il Pol Pot ?